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Alsace : Projection-débat Mardi des Agros "La guerre de l'eau aura-t-elle lieu ?"

Organisé par le groupe "Les Agros d'Alsace"

Projection-débat

Les Agros d'Alsace vous invitent à une
 
Projection du Mardi des Agros 

La guerre de l'eau aura-t-elle lieu ? 

le mardi 19 mars 2024 à partir de 18h00
à l’amphithéâtre du Bâtiment A du Département Génie Biologique de l'IUT de Colmar
(29 rue de Herrlisheim, Colmar).
 
La projection du débat sera suivie d'un échange en interaction avec les intervenants du Mardi des Agros autour d'un pot.
 
Dans ce débat, nous aborderons 3 questions : 
    • Quels sont les risques liés à l’eau qui vont s’amplifier avec le changement climatique ? Sommes-nous prêts ?
    • Stocker, évacuer, drainer ou ralentir, répartir, infiltrer : comment combiner les différentes stratégies d’aménagement ? L’irrigation peut-elle être écologique ?
    • Apaiser les conflits liés à l’eau : quelle voie de dialogue pour sortir de l’impasse ?

    Nos invités pour répondre à ces questions sont : 

    • Jean-Marc Philip (PG 93), Directeur Innovation de la Société du Canal de Provence, membre du Conseil d’Administration d’Aqua Valley, spécialiste des grands aménagements hydrauliques et de la gestion intégrée des ressources en eau
    • Charlène Descollonges, hydrologue, conférencière, Présidente de l’Association « Pour une hydrologie régénérative », auteur du livre « Eau : Fake or not »
    • Manon Loisel,  politiste et enseignante à Sciences Po, spécialiste des questions de gouvernance locale et co-auteur du livre « Pour en finir avec la démocratie participative »

Programme :

  • 18h: Accueil du public
  • 18h30: Début de la projection du débat et échanges en direct avec le Quai Voltaire
  • 20h30: Echanges libre autour d'un pot

 

L'entrée est libre et gratuite et se fait dans le cadre d'un événement co-organisé avec le Département Génie Biologique de l'IUT de Colmar.

Merci de vous inscrire.

 

"La guerre de l'eau aura-t-elle lieu ? "

En 1974, René Dumont lançait sa campagne électorale en alertant sur les risques de pénurie de la ressource en eau. En 2023, 2.2 milliards d’humains n’ont toujours pas accès à des services d’eau potable gérés en toute sécurité, et les derniers rapports du GIEC renforcent la prophétie du célèbre agronome. Ainsi, la 6ème limite planétaire, celle de l’eau douce vient d’être allégrement franchie.

 

Partout, la modification rapide du cycle de l’eau, souvent aggravée par des choix d’aménagements renforce la vulnérabilité des territoires. De nombreuses régions assistent à l’amplification des périodes de sécheresse et de leurs corollaires, les inondations. La France n’est pas épargnée, et les derniers étés ont réveillé les consciences sur l’impréparation globale du pays à la crise qui vient.

 

La question n’est pas nouvelle. Le partage des eaux entre les territoires, entre les usages, entre les besoins humains et non humains, est aussi vieux que la civilisation.

Certains territoires, comme souvent dans les zones à climats méditerranéens, disposent d’une longue culture de la gestion et du partage de l’eau. A l’autre bout du spectre, les climats plus tempérés, habitués à une ressource régulière, sont techniquement et culturellement impréparés aux nouveaux défis qui s’annoncent.

 

A l’échelle internationale, dans les bassins transfrontaliers sous tension, l’histoire récente nous démontre que si la « question de l’eau est souvent un révélateur de tensions, elle n’est pas un facteur déclenchant de conflits. Elle envenime les conflits préexistants mais peut parfois au contraire accélérer, par la construction de projets communs, les réconciliations. Il apparaît que les conflits les plus difficiles à résoudre n’auront probablement pas lieu militairement entre Etats mais sur le plan politique et économique entre régions, entre villes et campagnes, entre groupes sociaux». Les conflits récents en France autour de la question des « Bassines / Réserves de substitution » illustrent parfaitement cette conflictualisation du partage de la ressource en eau.

 

Pour faire face, une série de réponses techniques est possible. L’éventail des solutions est large comme en témoignent les 53 mesures du Plan Eau annoncé par le Gouvernement à l’été 2023.

Des politiques d’aménagement, fondées souvent sur la mise en œuvre de grands ouvrages de mobilisation et de transfert, couplées à des stratégies d’efficience des usagers de l’eau sont déployées à très grande échelle. Ces dernières années voient éclore de nouvelles façons d’aménager les territoires et de nouvelles pratiques agricoles pour « régénérer » le cycle de l’eau.

Mais quelles que soient les stratégies à retenir, il est urgent de retrouver les voies du dialogue et de la concertation pour désamorcer les « barricades de l’eau ».

Pour en savoir plus vous pouvez consulter notre note de cadrage.

 

Mardi 19 mars 2024
18h00 - 22h00 (GMT +1)
IUT de Comar - Département Génie Biologie - Biopole (UHA)
29 Rue de Herrlisheim
68000 Colmar
  • Gratuit


Inscriptions closes
Lieu

IUT de Comar - Département Génie Biologie - Biopole (UHA)

29 Rue de Herrlisheim
68000 Colmar

Complément d'information (parking, Métro...)

Bâtiment A - Amphi

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Mardi 19 mars 2024
18h00 - 22h00 (GMT +1)
IUT de Comar - Département Génie Biologie - Biopole (UHA)
29 Rue de Herrlisheim
68000 Colmar
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