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Souvenirs de Jean GRASSET (Alger 1955)

24 avril 2015 Association
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Jean GRASSET (A55) vient de nous quitter le 22 février dernier, dans sa 83e année.

Philippe TELFOUR et moi, ainsi que nos épouses, l'avons accompagné à sa dernière demeure. Il a été inhumé au cimetière de Joigny.

C'était un camarade et un ami fidèle, même si depuis quelques années, en raison de son état de santé, il était resté très isolé dans sa maison de Joigny.

À plusieurs reprises, tant avec mon épouse qu'avec Jean-Pierre BOUAT, nous étions allés lui rendre visite à Joigny.

C'est ici le souvenir d'un camarade fidèle et d'un très actif Vice Président que je tiens à rappeler.

Dès le retour en France, en 1962, il fut membre du Conseil de l'Amicale et, très vite, Vice Président.

Il s'occupa beaucoup de notre Monument aux Morts de Grignon dont il fit plusieurs fois réaliser le nettoyage.

Il fut très affecté par le décès de sa chère épouse Micheline qui succomba à un cancer. Affecté également par les conséquences pénibles sur le plan familial.

Sur le plan professionnel, Jean était un actif et efficace responsable du Secteur Fleurs à Rungis, jusqu'à se retraite.

Chaque 11 novembre, il se chargeait de commander et d'apporter nos gerbes de fleurs, et lors de la cérémonie à Grignon, c'est lui qui levait les couleurs.

Par la suite quand il fut en retraite, à cette même date chaque année il venait de Joigny, berceau familial de ses grands-parents. Il séjournait alors chez moi, adopté par toute notre famille.

Par ailleurs, Jean était un fidèle de nos réunions d'Assemblée Générale et de nos voyages à l'étranger.

Pour ce qui concerne nos premiers voyages, leur organisation était assurée grâce à l'un de ses amis, Georges JEANNENOT, avec lequel nous sommes allés notamment  en Turquie et à Malte.

Jean nous causa quelques soucis lors du voyage en Louisiane : il avait manqué l'avion qui  transportait notre groupe. Mais les responsables de l'association France-Louisiane purent le récupérer, s'occuper de lui et lui faire prendre un avion suivant. Il nous rejoignit vers minuit à la Nouvelle-Orléans.

Ses talents de conteur transformèrent ce désagrément en épopée.

Je l'ai peu connu à l'École : sa mère était enseignante à Hydra et il était externe.

Mais par la suite, nous avons beaucoup travaillé ensemble.

Dans les années 1960, il avait même géré un fichier des Anciens que lui avait remis Pierre de TINGUY. Il détenait une collection des anciens AgriA.

Je n'oublierai jamais le soutien qu'il m'apporta lors de ma candidature à la présidence de l'Amicale en 1971.

 Sa gentillesse, sa discrète générosité étaient connues de tous et, bien sûr, de notre curé pied-noir le Chanoine PORTA qu'il accompagnait à Rungis pour faciliter l'achat de fleurs pour les grandes fêtes religieuses.

 Par ailleurs enfin, fervent joueur de basket-ball, il avait conservé le contact avec ses anciens collègues et partenaires du "RUA". Il participait régulièrement à toutes leurs manifestations.

 Cher Jean, tu fus, si mes souvenirs sont bons, un brillant officier de S.A.S. en Algérie, et donc "ancien combattant". Nous regrettons bien que tu n'aies pas eu, hélas, le drapeau tricolore qui te revenait de droit, pour couvrir ton cercueil.

 Christian MARECHAL





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